Château Matheron

Rencontre avec

Paul Bernard

Propriétaire

Tout le Château Matheron que l’on M’

Paul Bernard incarne au Château Matheron la 7ᵉ génération de vignerons dans sa famille. Il a pris en 1992 les rênes de ce domaine situé à Vidauban, a impulsé sa patte et sa vision.

Cela permet de se surpasser

La Dénomination Notre-Dame des Anges couvre potentiellement 7 hectares, à cheval sur les différentes parcelles, dont 1 hectare seulement pour commencer sur ce segment haut de gamme. « J’ai décidé de me concentrer sur le rosé. Nous avons déjà une cuvée Prestige en rouge qui plaît beaucoup. Elle est assortie désormais d’un rosé « M’ Prestige Notre-Dame des Anges » qui complète parfaitement nos rosés d’entrée et de milieu de gamme. Il fait l’objet d’une vinification particulière, notamment en macération pelliculaire, caractérisant son identité. C’est un vin de repas, de gastronomie même, issu majoritairement du Tibouren (50%), de Grenache (40%) et d’un petit peu de Syrah (10%) ».

Doté d’une belle couleur saumonée, un peu soutenue par rapport à d’autres rosés plus pâles de la région, il n’est pas trop explosif au nez mais très long, très ample en bouche, doté de beaucoup de matière. On retrouve du fruit rouge, comme la framboise par exemple.

Paul Bernard estime que le passage en Dénomination géographique contrôlée est une « forme de progression dans le travail de vigneron, cela permet de se surpasser. Nous avons tous fait des efforts sur nos vins depuis années. Cette cuvée en plus offre l’opportunité d’ajouter encore de la qualité, mais aussi de l’expliquer aux clients, de raconter en même temps notre histoire, celle du domaine et celle du rosé de Provence. Les gens ont envie de savoir, de comprendre le terroir. On évoque le climat, en rapport avec le terroir, justement, pour mieux démontrer la différenciation entre nos vins au sein même des Côtes de Provence qui nous rassemblent, d’où Notre-Dame des Anges nous concernant ».

« Ce n’est pas une Dénomination pour faire une Dénomination, mais bien un facteur de compréhension de ce que l’on achète et de ce l’on boit… » ajoute Paul.