Rencontre avec
Eric Pastorino
Rosé « légendaire » pour les Terres Ailées de Gonfaron
Pour ses 100 ans cette année, la cave Terres Ailées de Gonfaron revendique 100 hectares de vignes reconnues en Notre-Dame des Anges, sur les 550 hectares cultivés par quelque 130 coopérateurs.
C’est un engagement de vignerons
Eric Pastorino, Président de la cave se réjouit de de la reconnaissance de ce terroir en Dénomination géographique contrôlée « cette DGC nous différencie en plus de nous caractériser, elle révèle notre typicité remarquable et reconnaissable. Sophie Bettencourt, coopératrice de la cave, complète « c’est également une réponse aux attentes des consommateurs, de plus en plus curieux de découvrir ce que nous faisons et très attentifs à la nouveauté. En outre, nous, agriculteurs et viticulteurs, sommes les paysagistes de nos régions par nos métiers, nos passions. Parler de nos vins permet de transmettre cela aussi ! ».
La première cuvée rosé Notre-Dame des Anges est déjà plusieurs fois médaillée, y compris en or au concours général agricole à Paris. Un vin placé volontairement en haut de gamme, incarnant la Dénomination. Ce « Rosé Côtes de Provence Notre-Dame des Anges » illustre sur l’étiquette la fameuse légende de l’âne volant de Gonfaron, histoire de soigner son décollage… commercial.
Issu des plus belles parcelles du vaste périmètre Notre-Dame des Anges, produit à 1 200 hectolitres, il s’appuie majoritairement sur du Grenache noir (86%), du Syrah noir (8%) et un petit peu de Rolle (6%). Une partie (10%) est vinifiée en fût de chêne pour le « démarquer des autres rosés et amener de la complexité, sachant que le bois reste discret », explique l’œnologue de la cave, Séverine Duha. Laquelle évoque aussi en experte ses « arômes d’ananas, de mangue, de pain grillé, avec du volume en bouche et une finale légèrement citronnée, prolongée par une pointe d’acidité ».
« Nous sommes tous très attachés à notre socle commun que constitue l’appellation Côtes-de-Provence, mais ceci résonne comme la récompense de notre volonté collective de mieux faire part de notre terroir exceptionnel » explique Sophie.