1265 chemin de Marafiance, 83550 Vidauban

Si les goûts et les couleurs ne se discutent pas, au Château Cavalier ils se marient

« Nous avons consenti à tous les efforts pour atteindre notre but, produire des vins de la plus grande qualité, véritables ambassadeurs de notre magnifique vignoble connu dans le monde entier. Travail du sol, utilisation d’amendements organiques, travaux en verts minutieux, vendanges de nuit, des vinifications et des assemblages fins et précis… Nous prenons toutes les initiatives pour demeurer aurang de l’excellence. Nous sommes également engagés dans deux certifications environnementales Terra Vitis et HVE », souligne Lucas Puyo.

La famille Castel, qui a racheté le château Cavalier en 2000 et l’a porté à son niveau d’excellence actuel a confié ce domaine à Lucas Peyo, ingénieur-œnologue de l’école Bordeaux Science Agro, à la fois régisseur et le maître de chai du château Cavalier. Il sublime chaque millésime sous les conseils avisés de Jean Natoli, ingénieur agronome et œnologue-conseil montpelliérain.

Loin de l’agitation du littoral, la Provence des terres est un écrin calme et authentique. La sérénité qui s’en dégage contraste avec le rouge intense du sol. Dans cet environnement paisible, Château Cavalier prend le temps de produire les meilleurs raisins.

Ce vin accompagnera merveilleusement bien une plancha de gambas sauce safranée.

747 Boulevard Bernard Long, 83175 Brignoles

La bouche est ample, fluide, présentant un bel équilibre et une persistance.

Grenache 60%, Cinsault 19%, Tibouren 7%, Syrah 8%, Ugni blanc 5%, Mourvèdre 1%

C’est le résultat de la bonne entente entre producteurs 

Ce groupement majeur dans la région est présent sur le périmètre de Notre-Dame des Anges qui lui offre, grâce à la Dénomination Géographique Complémentaire, l’opportunité de monter en gamme sur son rosé. « Cette ouverture de marché est le résultat de la bonne entente entre les producteurs de la zone concernée et de leur volonté de valoriser leur terroir particulier », souligne Philippe Brel, directeur d’Estandon Coopérative en Provence.

 « Cette différence suffit à valider l’utilité d’une Dénomination propre, qui accompagne clairement la premiumisation des vins de Provence , explique Philippe Brel. Cela a nécessité une démarche à plusieurs niveaux : un travail de marque collectif, un travail de chacun sur sa montée en gamme, un travail en amont des producteurs au niveau de l’offre et de l’analyse du potentiel ».

Notre-Dame des Anges offre une robe limpide et brillante aux reflets pivoine, un nez aux notes florales, et de fruits blancs. La bouche est ample, fraîche, légèrement épicée, avec des notes de fruits exotiques.

Rose clair, robe limpide et brillante aux reflets pivoine

Ancienne marque créée après-guerre, Estandon est entrée dans le giron de la coopérative viticole en 2005, puis elle est devenue en 2012 le nom de la coopérative, à savoir une union de 250 viticulteurs en Provence.

Nez aux notes florales et de fruits blancs

Le rosé Estandon Notre-Dame des Anges incarne cette identité forte par l’impression sur l’étiquette d’un immense crocodile, réplique sur le papier de la bête empaillée suspendue au plafond de la chapelle du sanctuaire de Pignans. Un visuel personnalisé et historique, qui permet de mieux raconter le produit et son environnement aux consommateurs qui aiment de plus en plus comprendre ce qu’ils boivent, et qui reflète le (bon) caractère de ce rosé. Issu majoritairement des trois cépages rois de Provence, Grenache, Cinsault, Syrah, il séduit par sa jeunesse et sa fraîcheur, invite au voyage gustatif par ses fruits exotiques, fait durer le plaisir par sa longueur en bouche, éveille les sens par sa touche légèrement épicée…

« C’est une bonne chose que les coopérateurs portent cela avec les caves particulières car cela valorise également les metteurs en marché que nous sommes. D’autant que nous contribuons à son développement avec la mobilisation de nos forces de vente » précise Philippe.

Avec Notre-Dame des Anges, Estandon soigne l’image de (sa) marque 

Une oursinade, les poissons de roche grillés ou encore un poulet tandoori

Avenue Georges Clemenceau D97, 83590 Gonfaron

Volumineuse, gourmande sur les fruits exotiques, finale longue et gourmande

Eric Pastorino, Président de la cave se réjouit de de la reconnaissance de ce terroir en Dénomination géographique contrôlée « cette DGC nous différencie en plus de nous caractériser, elle révèle notre typicité remarquable et reconnaissable. Sophie Bettencourt, coopératrice de la cave, complète « c’est également une réponse aux attentes des consommateurs, de plus en plus curieux de découvrir ce que nous faisons et très attentifs à la nouveauté. En outre, nous, agriculteurs et viticulteurs, sommes les paysagistes de nos régions par nos métiers, nos passions. Parler de nos vins permet de transmettre cela aussi ! ».

La première cuvée rosé Notre-Dame des Anges est déjà plusieurs fois médaillée, y compris en or au concours général agricole à Paris. Un vin placé volontairement en haut de gamme, incarnant la Dénomination. Ce « Rosé Côtes de Provence Notre-Dame des Anges » illustre sur l’étiquette la fameuse légende de l’âne volant de Gonfaron, histoire de soigner son décollage… commercial.

Puissance aromatique et volume en bouche sont les atouts incontestables de ce vin de gastronomie. Le nez est intense sur des arômes de fruits exotiques. La bouche est volumineuse, fruitée, avec une longue finale acidulée et salivante.

Pour ses 100 ans cette année, la cave Terres Ailées de Gonfaron revendique 100 hectares de vignes reconnues en Notre-Dame des Anges, sur les 550 hectares cultivés par quelque 130 coopérateurs.

La moitié du vignoble de la cave est en Haute Valeur Environnementale.

Fruits exotiques (ananas), mangue avec de légères notes de cassis

Rosé Côtes de Provence Notre-Dame des Anges

Issu des plus belles parcelles du vaste périmètre Notre-Dame des Anges, produit à 1 200 hectolitres, il s’appuie majoritairement sur du Grenache noir (86%), du Syrah noir (8%) et un petit peu de Rolle (6%). Une partie (10%) est vinifiée en fût de chêne pour le « démarquer des autres rosés et amener de la complexité, sachant que le bois reste discret », explique l’œnologue de la cave, Séverine Duha. Laquelle évoque aussi en experte ses « arômes d’ananas, de mangue, de pain grillé, avec du volume en bouche et une finale légèrement citronnée, prolongée par une pointe d’acidité ».

« Nous sommes tous très attachés à notre socle commun que constitue l’appellation Côtes-de-Provence, mais ceci résonne comme la récompense de notre volonté collective de mieux faire part de notre terroir exceptionnel » explique Sophie.

Rosé « légendaire » pour les Terres Ailées de Gonfaron

Idéal en accompagnement d’un shirashi ou d’un tartare de saumon

Route de Notre Dame des Anges, 83590 Gonfaron

Belle vivacité en bouche, évoluant vers des notes d’épices et de piments. Belle amplitude en bouche. Finale minérale et saline.

Cette nouvelle dénomination met en valeur le travail de terrain

Le domaine a été entièrement restructuré et sorti de son sommeil avec l’apport sachant du laboratoire d’œnologie BTOEV Consulting (Draguignan), à qui Alain Place a confié une mission élargie, du conseil à la bonne conduite du domaine. « A partir d’une page blanche, nous avons écrit ensemble, avec le précieux apport de ces professionnels, la nouvelle identité et la stratégie de l’Heure Bleue, privilégiant la qualité au volume, la culture bio également, en Côtes de Provence. Une démarche récompensée à plusieurs reprises par des médailles, nationales et régionales », précise avec fierté Alain Place.

L’Heure Bleue compte deux zones de production sur onze hectares au total, une à Carnoules et une à Gonfaron où est cultivé le Notre-Dame des Anges sur quatre hectares de terroir argilo-calcaire. « Une roche rouge reconnaissable, très intéressante par la minéralité et la suavité que l’on recherche dans la vinification, avant de la retrouver dans le vin », explique Margaux Armand-Vauchelet, du laboratoire BTOEV Consulting.

D’une couleur rose pâle, avec quelques reflets argentés. Au nez nous retrouvons des aromatiques citronnées et d’épices évoluant vers des notes de fruits blancs. En bouche l’attaque est dynamique, accompagnée par une structure ample et veloutée souligné par un caractère épicé. Nous retrouvons des arômes de citron d’agrume et de gingembre. La finale est saline et minérale.

En reprenant le domaine en 2012, Brigitte et Alain Place ont perpétué la tradition « Chti » de ce vignoble en Provence qui appartenait depuis 1957 à des « compatriotes » du Nord. Un nid d’ange à 300 mètres d’altitude, directement en contrebas de Notre-Dame.

Citronné avec quelques notes de fruits blancs et d’agrume, notes épicées de gingembre

Si le domaine produit dans les trois couleurs, seul le rosé haut de gamme est en Dénomination géographique complémentaire Notre-Dame des Anges. Dénommé « Aube Azur », il est élevé en Grenache et Cinsault majoritairement, avec un complément de Syrah. « Cette cuvée offre une attaque fine et fruitée, souligne l’œnologue. On retrouve la suavité et la minéralité évoquées dans un ensemble harmonieux et élégant qui donne envie de revenir à la bouteille… ». Cette dernière se félicite de cette nouvelle dénomination qui met en valeur le travail de terrain.

« La DGC Notre-Dame des Anges marque le relief de notre zone de production, facilite sa visibilité et permet de revendiquer nos qualités et nos propriétés spécifiques au sein de la famille des Côtes de Provence » souligne Alain.

Cuisine du monde, tartes tatins, charlottes aux poires, baba au rhum ...

Bouche gourmande de fruits exotiques et de fruits jaunes

Une fierté pour le président Lionel Asin et les 50 adhérents coopérateurs, au regard « de cette reconnaissance d’une qualité, d’un savoir-faire, d’une typicité, d’une complexité accentuée par la grande diversité de nos sols. Cette Dénomination permet de mettre des mots sur ce que nous savions déjà mais il était important de le partager, de mieux le faire connaître ».

Lionel Asin apprécie en outre que ce challenge ait été relevé collectivement, entre « viticulteurs soudés, dotés d’un véritable esprit d’équipe qui a permis de mener à bien ce projet de longue haleine. Nous sommes tous imprégnés de l’identité Côtes de Provence et désireux d’ouvrir plus encore le marché dans le sens qualitatif ».

Elégance et délicatesse, robe saumonée pâle ; attaque soyeuse sur une bouche gourmande de fruits jaunes. Un vin tout en finesse.

La cave des Vignerons du Luc fête en 2021 ses 110 ans, figurant parmi les caves les plus anciennes. Son terroir est vaste, s’étendant sur 380 hectares de vignes, dont une quarantaine classée en Côtes de Provence Notre-Dame des Anges. 

Nez subtil de fruits exotiques, mangues ...

Les 40 hectares Notre-Dame des Anges sont ainsi situés sur la frange Plaine des Maures de son périmètre global, composée au sol majoritairement de grès et sables, et produisant la cuvée « Baleti Manifi ». Subtil équilibre entre Grenache (autour des 60%) et Cinsault (autour des 40% restants), il s’agit d’un « rosé fin, élégant, aux arômes de fruit à chair blanche au nez, à la bouche gourmande mêlant gras, fruits, agrumes dans un ensemble d’une belle puissance aromatique. Tout ceci pouvant bien entendu être nuancé selon les années, la récolte, la climatologie… Il y a toujours cette part d’incertitude, de découverte, d’évolution, qui fait le charme de nos vins, et nécessite une grande maîtrise aussi. C’est un vrai vin de vigneron ! »

« Une bouteille d’un producteur, c’est une rencontre, une passion, un savoir-faire. Il y a tout cela dans nos productions et dans ce rosé Notre-Dame des Anges », revendique Lionel Asin.

Les Vignerons du Luc magnifient leur rosé

Ce rosé ravira avec de nombreux plats, de l'apéritif au dessert : associé à des olives, des plats légers d'été, toutes sortes de grillades, des petits farcis provençaux, des fromages frais, des desserts de fruits d'été, ce rosé saura séduire autour d'une gastronomie de qualité.

Gourmandise du fruit en attaque puis notes épicées. Belle persistance, ronde et fruitée.

Que de chemins parcourus depuis et de terres labourées sur les 32 hectares de vignes, côtoyant 17 hectares d’oliveraies et 95 hectares de forêt méditerranéenne. « Les vignes ont été arrachées puis replantées, et tout est désormais en bio, le vin comme l’huile », affirme avec fierté Anne Chenevas-Paule, directrice administrative et commerciale du Château Demonpère. 

« Le domaine a été acquis dès les prémices de la démarche et nous avons naturellement adhéré et participé à son évolution jusqu’à la reconnaissance officielle. C’est la passion des vignerons qui fera une réussite de nos Côtes de Provence sur le haut de la gamme », plaide-t-elle. Dans ce haut de gamme, justement, le Château Demonpère veut en faire boire dans les deux couleurs officielles, rosé et rouge.

Un rosé gourmand doté d'un bel équilibre gastronomique.

Cela fait 10 ans que le propriétaire des lieux, Yves Journel est venu visiter le domaine de la Pardiguière pour lui redonner une nouvelle vie et un nouveau nom, avec un joli clin d’œil à la Provence de Pagnol.

Très expressif et complexe : notes de rose et de litchi, fruits rouges et épices.

Directrice Administrative et Commerciale et Benoît Laure, Directeur Général et maître de chai

Il fait l’objet d’une production de 40,5 hectolitres en rosé de gastronomie, dans sa belle bouteille Marius « Pointe de Diamant ». Une valeur sûre, qualifiée « d’angélique » par la directrice administrative et commerciale, en fruits gourmands et rouges, avec ses notes de litchie et d’épices, issue de Grenache (70%), Cinsault (20%) et Rolle (10%, accentuant sa pâleur). Côté rouge, passé un an en fût de chêne (à 40%), assemblage de Syrah (majoritaire) et Grenache, sont produits 35 hectolitres d’un vin puissant, tannique, en fruits rouges, noirs et épices.

« Les vins sont identifiables, leur goût est particulier, il est par conséquent très important de les distinguer par une Dénomination dédiée, d’où Notre-Dame des Anges » souligne Anne Chenevas-Paule.

Le Château Demonpère cultive l’authentique

Bouche persistante et gourmande, on retrouve les agrumes dans une finale saline.

La Dénomination ajoute une identité personnalisée

« La première année de DGC ne concerne pour nous qu’un hectare de production et seulement le rosé », confie Fanny Lamoot. « Il s’agit d’une excellente cuvée en Grenache (majoritaire à 70%) et Cinsault (30%), baptisée « Frisson des Anges ». Cela lui va bien, mêlant explosion de saveurs, équilibre entre fruits, fleurs et même de la clémentine, longueur en bouche (très important) … Dès le premier concours de la saison, à Brignoles, il a été médaillé d’or ! ». 

Il s’agit là d’une véritable distinction qualitative, une reconnaissance par ses pairs, qui vient compléter avec son étiquette un packaging particulièrement soigné.

Robe rose pâle, nez expressif qui déploie une belle palette fruitée : mandarine, agrumes et fruits rouges (framboise). La bouche est très persistante et gourmande, on retrouve les agrumes dans une finale saline.

Fanny et son mari Anthony Lamoot ont racheté en 2013 le Domaine de la Garnaude présent de longue date à Gonfaron. Une démarche de reconversion, de passion aussi, que revendique la responsable d’exploitation.

Nez expressif qui déploie une belle palette fruitée : mandarine, agrumes et fruits rouges (framboise).

Une fierté d’appartenance également, à celle nouvelle démarche « tirant vers le haut l’offre locale, dans un engagement collectif et une vision partagée. Être en Côtes de Provence est déjà très bien, la Dénomination ajoute une identité personnalisée qui reflète un terroir, un climat, un bassin de vie, le travail de gens de terrain. C’est intéressant de pouvoir agir ainsi, puis en parler à la clientèle, expliquer qui nous sommes et pourquoi il est important de se démarquer, de montrer nos différences et l’envie d’aller toujours vers la qualité », explique-t-elle, d’autant plus imprégnée de Notre-Dame des Anges que cette chapelle est située en face du Domaine… 

« Nous n’avons jamais fait un vin aussi bon, aussi haut de gamme, conformément aux intentions affirmées de la Dénomination. C’est un rosé de gastronomie, avec beaucoup de corps et de gras », précise Fanny.

Le Domaine de la Garnaude donne le frisson

Fleurs de courgette farcies, risotto aux asperges, dos de loup en croûte d'amande

Route des Mayons - La Tuilière, 83590 Gonfaron

Au niveau qualitatif, c’est un gage en la matière

« Un sol mélangé de sable, alluvions de l’Aille, devenant vite dur à travailler », confie Murielle Schlicklin, cheffe de culture et maître de chai. Le cadre n’en demeure pas moins superbe. Si le domaine dispose d’un potentiel de 17 hectares en Dénomination Notre-Dame des Anges, « le démarrage se fait progressivement puisque nous produisons pour le moment 2 000 bouteilles en rouge et autant en rosé ».

Un rouge assemblé principalement en Syrah (80%) et Cabernet Sauvignon, fermenté « à l’ancienne » en barriques ouvertes, vieillit au minimum un an dans ce bois. Le vin produit fleure bon les fruits rouges assortis de notes vanillées, torréfiées, d’une belle rondeur. Vieux Grenache (70%) et Cinsault (30%) composent un rosé fin, très fruité, « de terroir » affirme Murielle Schlicklin qui le vinifie à 40% en barriques. Abricot, pêche, litchi le caractérisent, offrant une subtile impression de douceur.

Nez parfumé, arômes de fleurs blanches, bouche ample, du gras en attaque et des arômes de fruits blancs, avec des notes de miel et une belle longueur en fin de bouche

Séparé des Mayons par la rivière Réal, déployé sur 25 hectares de vignes d’un seul tenant au pied de la Plaine des Maures, le Château Réal d’Or situé à Gonfaron a connu ses premières plantations en 1946.

« C’est important pour les domaines et caves concernés de bénéficier de la démarche collective de la DGC, au niveau qualitatif car c’est un gage en la matière, mais aussi sur le plan de l’identification de nos spécificités, de notre terroir. Quand bien même nous avons tous la même appartenance aux Côtes de Provence, un Notre-Dame des Anges n’est pas un La Londe ni un Pierrefeu, par exemple. L’expression est différente, notamment s’agissant de notre particularité de gras qui tapissent la bouche et s’installe dans la longueur, de nos couleurs saumonées ou encore de notre faible acidité ». Autant d’éléments, parmi d’autres, qui leur ressemblent et les rassemblent, le plus souvent sur des cuvées haut de gamme, comme ici, et qui obligent au dépassement de fonction...

« Les gens aiment bien voir la cave, sont intéressés par ce qu’ils mangent et boivent. C’est important de pourvoir leur parler de ces nouvelles cuvées qualitatives que l’on chouchoute, de notre environnement aussi, leur transmettre notre passion, et en même temps leur donner envie », précise Murielle.

Et au milieu du Réal d’Or coule du Notre-Dame

Route De Saint-Tropez, 83340 Le Cannet-des-Maures

Tonique, agréable longueur sur fond d'épices douces, finale minérale et saline, fruits blancs

Cela permet de développer le haut de gamme

Avec deux vignobles sur la dépression permienne, marqués par des sols argilo-silicieux difficiles et une climatologie contraignante, dont les variations de températures sont élevées, « nous sommes un gros producteur de la Dénomination, en l’occurrence près 700 hectolitres », indique le propriétaire Guillaume de Chevron Villette, avec 140 hectolitres en rouge et 550 hectolitres en rosé. 

« Nous avons un tronc commun, soutient le vigneron, avec cette Dénomination Géographique Contrôlée qui dévoile au grand public notre identité. C’est exactement nous. Nous arrivons après d’autres Dénominations mais dans le même état d’esprit. Cela (nous) manquait de ne pas avoir aussi la nôtre, de ne pas pouvoir montrer qui nous sommes. Quand bien même nous devons baisser les rendements, cela permet de développer notre segment de vins sur le haut de gamme » précise-t-il.

Robe rose clair. Nez subtil aux notes de petits fruits rouges, mangue juteuse et agrumes. Bouche soyeuse et tonique avec une note de gourmandise et une finale sur fruits rouges.

Vieille propriété familiale remontant à Colbert (17ᵉ siècle), le Château Reillanne est conjointement à l’épicentre de la réserve naturelle, de la Plaine des Maures et de la Dénomination Notre-Dame des Anges.

Haute Valeur Environnementale, Terra Vitis

Notes à dominante florale (chèvrefeuille), touche fruitée de mirabelle, pêche au sirop

Grenache et Syrah sont les cépages de prédilection d’un joli rouge élevé traditionnellement en cuve, aux fines notes de fruits rouges servis par une belle longueur. Son passage en barriques dépendra des capacités de chaque millésime en termes de puissance. Côté rosé, Grenache, Syrah, Cinsault et un peu de Rolle expriment les vertus de cette couleur sur ce terroir spécifique de Gonfaron/Pignans. « C’est un vrai vin authentique de la Provence du centre Var, caractéristique de la zone. Il est surtout floral, présente certains agrumes frais, ainsi qu’une belle palette aromatique sans être explosif, et du gras à souhait donnant envie de le regoûter sans lassitude », évoque avec une fierté revendiquée Guillaume de Chevron Villette.

« Nous sommes pour la plupart des gens du pays, de vrais vignerons épris de leurs terres, de leur terroir, de leur région » détaille Guillaume.

Carpaccio de Saint-Jacques, salade de poulpes

74 chemin de la Fouquette - Route de Gonfaron, 83340 Les Mayons

Une belle attaque fraîche avec une évolution et une finale équilibrée avec d'agréables arômes de fruits à chair blanche et d'agrumes. On retrouve une délicate amertume salivante en fin de bouche.

Tous deux ont changé de vie, passant du médical et de la recherche biomédicale à la culture de la terre « maison », aux Mayons, joli petit village de la Provence des Maures. Leur avenir est alors devenu « paysan », viticole, résolument bio dès 2010, servi à la fois par un riche terroir et un climat continental.

 « La démarche DGC, entamée collectivement il y a plus de 10 ans, est motivée par l’envie de démontrer que les rosés sont aussi des vins de terroir, avec leur histoire et leurs spécificités selon les lieux. C’est un engagement de vignerons. La validation de notre dossier par l’INAO est ainsi une reconnaissance de notre qualité de vins et une opportunité de monter en gamme en sein des Côtes de Provence, comme d’autres dénominations consœurs et voisines de la région ».

Belle couleur rose pâle saumonée. Nez est expressif et complexe. Bouche équilibrée avec de la fraîcheur en attaque et évoluant ensuite vers des notes aromatiques de fruits à chair blanche et d’agrumes. Finale sur une délicate amertume salivante et une belle longueur. 

L’aventure humaine et familiale du Domaine La Fouquette se perpétue de génération en génération, en l’occurrence la 3ᵉ désormais, incarnée par Isabelle depuis 2004, et son mari Jean-Pierre Daziano.

Intense, complexe, notes d'agrumes et de fruits à chair blanche

Si toutes les parcelles peuvent produire dans la dénomination géographique contrôlée Notre-Dame des Anges, le choix s’est porté sur la cuvée « Pierres de Moulin » en rosé, assemblage de cépages traditionnels Grenache (45%), Syrah (30%), Cinsault (25%), à la couleur claire rose pêche, au nez de fruits exotiques et d’agrumes confirmé en bouche dans une belle alliance de fraîcheur. Une élégante harmonie acidité/alcool, ponctuée d’une amertume plaisante en fin de bouche. Le choix Notre-Dame des Anges s’est également orienté vers l’unique rouge, « Bonne Chère », puissant, généreux, tannique, permettant à la Syrah majoritaire de s’exprimer parfaitement sur le fruit, avec Grenache et Carignan en compléments.

« L’influence conjointe de la dépression permienne et de la plaine des Maures nous occasionne une large amplitude thermique, entre grand froid l’hiver et grand sec l’été, permettant une belle palette de vins équilibrés » explique Jean-Pierre.

Domaine La Fouquette, "mayons" de la dénomination

400 Chemin du Domaine de Matheron, 83550 Vidauban

Fraîche et fine, les arômes du nez évoluent vers des notes de pamplemousse rose et de cassis.

La Dénomination Notre-Dame des Anges couvre potentiellement 7 hectares, à cheval sur les différentes parcelles, dont 1 hectare seulement pour commencer sur ce segment haut de gamme. « J’ai décidé de me concentrer sur le rosé. Nous avons déjà une cuvée Prestige en rouge qui plaît beaucoup. Elle est assortie désormais d’un rosé « M’ Prestige Notre-Dame des Anges » qui complète parfaitement nos rosés d’entrée et de milieu de gamme. Il fait l’objet d’une vinification particulière, notamment en macération pelliculaire, caractérisant son identité. C’est un vin de repas, de gastronomie même, issu majoritairement du Tibouren (50%), de Grenache (40%) et d’un petit peu de Syrah (10%) ».

Doté d’une belle couleur saumonée, un peu soutenue par rapport à d’autres rosés plus pâles de la région, il n’est pas trop explosif au nez mais très long, très ample en bouche, doté de beaucoup de matière. On retrouve du fruit rouge, comme la framboise par exemple.

Sa robe scintillante saumonée claire aux reflets violines vous ensorcèlera pour vous plonger dans une grande variété d’arômes et de senteurs. La finesse et la fraîcheur de l’attaque vous feront penser aux fruits rouges comme la framboise et la groseille, puis celles-ci évolueront vers des notes de pamplemousse rose et de cassis. La bouche finira de vous fasciner avec des sensations suaves et fraîches relevées par une pointe de caractère.

Rose clair saumoné, robe scintillante aux reflets violines

Paul Bernard incarne au Château Matheron la 7ᵉ génération de vignerons dans sa famille. Il a pris en 1992 les rênes de ce domaine situé à Vidauban, a impulsé sa patte et sa vision.

Fruits rouges comme la framboise et la groseille

Paul Bernard estime que le passage en Dénomination géographique contrôlée est une « forme de progression dans le travail de vigneron, cela permet de se surpasser. Nous avons tous fait des efforts sur nos vins depuis années. Cette cuvée en plus offre l’opportunité d’ajouter encore de la qualité, mais aussi de l’expliquer aux clients, de raconter en même temps notre histoire, celle du domaine et celle du rosé de Provence. Les gens ont envie de savoir, de comprendre le terroir. On évoque le climat, en rapport avec le terroir, justement, pour mieux démontrer la différenciation entre nos vins au sein même des Côtes de Provence qui nous rassemblent, d’où Notre-Dame des Anges nous concernant ».

« Ce n’est pas une Dénomination pour faire une Dénomination, mais bien un facteur de compréhension de ce que l’on achète et de ce l’on boit… » ajoute Paul.

Tout le Château Matheron que l’on M’

Plat typique méditerranéen : bouillabaisse, aïoli, anchoïade

Faire connaître cette nouvelle Dénomination

Au sein de cette vaste étendue, la Dénomination Notre-Dame des Anges est identifiée sur des parcelles anciennes au faible rendement dans la Plaine des Maures, sur le dur sol de schiste au micro-climat complexe « mettant les vignes en stress dès début juillet ».

Clément Lagana, le maître de chai des Maîtres Vignerons de Vidauban, explique « c’est pour nous une cuvée supplémentaire que l’on positionne en haut de gamme, constituant ainsi une évolution qualitative de la cave coopérative ». Ce nouveau segment de marché est ainsi abordé par ce dernier avec ambition, même si ce n’est que le début de l’aventure collective. « Il faut faire connaître cette nouvelle Dénomination comme les autres DGC Côtes de Provence qui ont réussi ». 

Robe pêche, brillante. Nez intense porté sur des notes d'agrumes (pamplemousse, fruits exotiques). Bouche ample, gourmande, portée par une jolie trame acidulée. On retrouve le coté exotique exprimé au nez. Finale longue et légèrement amère.

Cette cave plus que centenaire (fondée en 1912), rassemble une centaine de coopérateurs sur 350 hectares de culture, au cœur de l’appellation AOC Côtes de Provence.

Leur rosé haut de gamme, en l’occurrence en « cuvée Prestige », assemble les trois cépages de prédilection en Provence, Grenache (65%), Cinsault (20%), Syrah (15%). Fort de ses thiols révélés par la stabulation opérée durant une quinzaine de jours sur le Grenache et la Syrah, ce rosé est « très charnu et long en bouche, sans exubérance. Il est aussi flatteur au nez et tient ses promesses à la dégustation, marquée par ses agrumes de pamplemousse rose. Sa structure n’empêche pas sa finesse », revendique Clément Lagana.

« Nous avons pu entrer sur une très belle table de la région grâce à notre nouvelle cuvée rosé Notre-Dame des Anges. D’autres grands restaurants suivront. C’est nouveau pour nous et globalement pour une cave coopérative », se réjouit Clément.

Un atout « Maître » pour les Vignerons de Vidauban

Noix de St Jacques glacé sur coulis de mangue

Rond-point du Pont d'Argens - BP 70022, 83460 Les Arcs-sur-Argens

Les arômes de fruit de la passion, de mandarine et les notes de fleur de poirier s'harmonisent avec élégance. Une très belle fraicheur persistante.

« Nous somme situés sur la commune des Arcs, explique le caviste Jérôme Pawlowski, à savoir sur les terres les plus à l’est de la DGC, composées de nombre de vieilles vignes, les plus exposées au Sud aussi, avec des rendements très faibles. Du nectar à l’hectare en l’occurrence et une climatologie qui rejaillit sur le gras du vin, majoritairement rosé ».

« Après une réflexion de positionnement, d’opportunité aussi, avec le président du Cellier des Archers, Michel Julien, il a été décidé de relever le défi de la Dénomination, quand bien même nous avons relativement peu de vignes concernées, mais elles sont belles, et bien travaillées par les coopérateurs », souligne Jérôme Pawlowski. Il nous faut ensemble construire notre histoire, faire vivre la dénomination, nos produits sur un segment plus haut, plus cher aussi. Nous prônons la qualité. Le jeu en vaut la chandelle, pour tous ».

La cuvée Arcs Ange, issue d’une sélection parcellaire rigoureuse de 4 producteurs, est un rosé gastronomique tout en finesse et complexité qui ravira les plus fins gourmets.

Avec une nouvelle cave construite en 2016, dotée d’équipements modernes et de haute technologie, le Cellier des Archers, cave coopérative créée en 1923, perpétue une tradition locale presque centenaire.

Honorant les trois cépages phares du rosé de Provence, Grenache, Cinsault, Syrah, le millésime de la cuvée Arcs Ange s’est beaucoup appuyé sur ce dernier cépage, plus abondant sur cette partie de terroir du Cellier, dont la maturité précoce a fait « ressortir le fruit, plus précisément le côté thiol du cassis, complété par une palette amylique agrumes ». Un côté gastronomique ensoleillé, bien dans sa peau de Côtes de Provence, mais qui affirme son identité particulière comme un atout supplémentaire.

« C’est une aventure humaine, entre amis pour nombre de membres de l’association Notre-Dame des Anges, avec l’envie commune de partager cette passion pour nos terres, nos vins, nos métiers également, jusqu’à la relation avec le consommateur », précise Jérôme.

Le Cellier des Archers cible l’Arcs Ange

Un sommet
en Provence

Château Cavalier

Vidauban

Estandon Coopérative en Provence

Brignoles

Terres Ailées de Gonfaron

Gonfaron

Domaine de l'Heure Bleue

Gonfaron

Les Vignerons du Luc

Le Luc

Château Demonpère

Le Luc

Domaine de la Garnaude

Gonfaron

Château Réal d’Or

Gonfaron

Château Reillanne

Le Cannet-des-Maures

Domaine de la Fouquette

Les Mayons

Château Matheron

Vidauban

Maîtres Vignerons de Vidauban

Vidauban

Cellier des Archers

Les Arcs-sur-Argens

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